Comité Pratique privée

Les programmes d’aide aux employés offrent des services de consultation psychologique. Toutefois, ces références occasionnent trop souvent des problèmes aux psychologues concernés, tels que tarifs inadéquats et problèmes administratifs (ingérence clinique, délais indus, durées de suivi arbitraires et changeantes, etc.). Malheureusement, l’isolement des psychologues semble être un terrain fertile pour ces abus et trop de psychologues acceptent des tarifs et des conditions inadmissibles, ce qui laisse croire à ces organismes qu’ils peuvent manœuvrer à leur guise et imposer une rémunération indigne de notre profession. L’Association des psychologues du Québec s’emploie à résister à la montée du monopole des PAE qui exercent un nivelage tarifaire vers le bas et viennent bafouer les règles du marché dans le domaine de la pratique privée. Ces tarifs sont inacceptables compte tenu des exigences de formation de l’Ordre des psychologues du Québec, soit le niveau doctoral. Un inventaire comparatif des PAE selon le niveau de satisfaction des psychologues a été effectué par l’APQ.


L’APQ offre un service de soutien en lien avec ce dossier, aux membres éprouvant des difficultés avec un service de PAE.

Services du gouvernement du Québec : CNESST, IVAC, SAAQ

Services du gouvernement du Canada (Honoraires payés par la Croix Bleue) : ministère des Anciens Combattants, Forces canadiennes, GRC, SCRS…

 

Sont nommées ” tiers payeurs institutionnels “, les institutions gouvernementales qui défraient les honoraires du psychologue au nom du client qui le consulte.  Ainsi, l’Association des psychologues du Québec :

 

-Identifie les problèmes vécus par les psychologues auprès de ces tiers-payeurs.

-Identifie les besoins en formation des psychologues reliés au travail avec ces tiers-payeurs.

-Fait des représentations politiques ou autres pour améliorer la situation.  L’Association agit auprès des tiers payeurs institutionnels en tentant de négocier les conditions offertes aux psychologues par chaque organisme.

L’Association tente aussi de sensibiliser ces organismes à la pertinence des services psychologiques et à la nécessité que les psychologues interviennent plus tôt dans le processus d’aide, afin d’éviter que les troubles psychologiques ne dégénèrent, et afin de limiter pour le Trésor public les dépenses exorbitantes directes et indirectes liées à la santé mentale.

 

Certaines réalisations de l’APQ dans ce dossier :

  • Négociation et obtention d’un rehaussement des tarifs CNESST, IVAC et SAAQ.
  • Participation à la recherche d’arrangements, dans le cadre de litiges concernant le paiement des honoraires de psychologues par d’autres tiers payeurs institutionnels.
  • Confirmation de l’APQ dans son rôle de représentant crédible des intérêts des psychologues auprès des tiers payeurs institutionnels.

 

Activités de l’APQ en cours :

  • Négociation avec les tiers payeurs institutionnels pour la mise à jour des tarifs et conditions normatives encadrant le travail des psychologues auprès des bénéficiaires de services.
  • L’APQ offre un service de soutien en lien avec ce dossier, aux membres éprouvant des difficultés avec un tiers payeur institutionnel.

 

Notons que le psychologue Paul Loubier apporte son aide dans ce dossier à l’Association des psychologues du Québec, grâce à son expertise dans ce domaine.

Il s’agit d’une collaboration avec deux autres associations professionnelles ayant mené à l’ouverture, pour négociation, du règlement sur l’assistance médicale (règlement qui régit les conditions normatives et tarifaires chez les tiers payeurs institutionnels du Québec : CNESST, IVAC, SAAQ).

 

L’APQ est membre de l’AQP3S .

En décembre 2017, le ministre de la Santé annonçait le programme d’accès à la psychothérapie.  À première vue, une bonne nouvelle, mais la duplication du modèle britannique, dont on s’est inspiré, comporte des lacunes inquiétantes. Le service qui est présenté à la population est extrêmement décevant, voire trompeur. Nous avons réagi en faisant le point sur les lacunes de ce programme d’accès, tel que le dénoncent les psychologues du Royaume-Uni dans une abondante littérature. 

Au cours des semaines subséquentes, différents articles et communiqués ont porté sur l’annonce du ministre. Vous êtes invité(e) à y jeter un coup d’œil.

« Un premier programme public de psychothérapie », titre « Le Devoir ». Vraiment ? http://www.ledevoir.com/societe/san…